Saint-Jean
Chapitre séculier - Fiche en cours
Informations générales
Une charte, conservée dans le fonds d'archives concernant la collégiale de Sézanne, mentionne des chanoines de Saint-Martin de Vertus en 1140, probablement des réguliers (à confirmer)
Frise chronologique
Localisation
Localisation administrative actuelle
- Vertus (Marne, France)
Géographie religieuse médiévale
- Diocèse de Châlons (province ecclésiastique de Reims)
Chronologie 
- Fondation en 1188 par plusieurs clercs
Transformations de l'établissement
Transformation de l'institution 
État du chapitre
- Chapitre séculier (communauté masculine) à partir de 1188
Effectifs
Chanoines et dignitaires 
- 24 chanoines (sans les dignitaires) à partir de 1188
- 1 doyen à partir de 1188
Collateurs 
Prébende de simple chanoine
- Comte de Champagne : 24 prébendes en 1188
Dans la charte de fondation, seul le comte a le droit de collation
Dignité décanale
- Chapitre du lieu : 1 prébende en 1223
Un seul acte mentionne la nomination du doyen, en 1223, en indiquant que son élection est un droit d'usage détenu par le chapitre de Vertus
État actuel du site
- Disparu
Documentation
Sources manuscrites
-
Archives départementales de la Marne, 1 G 1441
Les informations en italique sont incertaines
Auteur(s) de cette notice: Nicolas Philippe, le 28/7/2022
Pour citer cette fiche:
Nicolas Philippe, « Fiche de la collégiale Saint-Jean de Vertus », Collégiales - Base des collégiales séculières de France (816-1563) [en ligne </?i=fiche&j=639>], version du 28/7/2022, consultée le
La charte de fondation de la collégiale mentionne plusieurs fondateurs, qui ont financé l'institution sur leurs biens : Reginald, doyen de Bergerès, Léonin et Jean de Vertus, frères, Milon, suscriptor, Lambert de Clamanges, maître Hardouin, Adam, chapelain.
Le comte de Champagne, Henri II, n'est pas désigné explicitement comme étant l'un des fondateurs. Néanmoins, il autorise cette fondation dans une chapelle qu'il possédait et il réalise une importante donation de rentes pour son salut (il meurt en 1189/90), ainsi que celui de ses parents. De plus, l'archevêque de Reims, Guillaume aux Blanches-Mains, son frère, confirme cette donation par un acte dans lequel le comte apparaît comme seul et unique fondateur