Saint-Georges
Chapitre séculier - Fiche en cours
Informations générales
L'Atlas de la France de l'an mil retient la collégiale Saint-Grégoire et Saint-Lié de Pithiviers sur la foi de la Vie de l'évêque Grégoire de Nicopolis (AASS martii t. 2, col. 460-464), qu'il faudrait dater, car la biographie de cet évêque venu de Nicopolis, dans la région de Trébizonde, au début du XIe siècle pour se faire ermite ne manque pas d'intriguer.
Pithiviers est situé aux limites septentrionales du diocèse d'Orléans, sur l'Essonne, jouxtant le diocèse de Sens. En 1151, Eugène III confirme la possession d'églises à l'évêque d'Orléans, dont l' "ecclesia[m] sancti Georgii Priverensis"
Frise chronologique
Localisation
Localisation administrative actuelle
- Pithiviers (Loiret, France)
Géographie religieuse médiévale
- Diocèse d'Orléans (province ecclésiastique de Sens)
Chronologie 
- Fondation en 1025 par Héloïse de Pithiviers
Transformations de l'établissement
Transformation de l'institution 
État du chapitre
- Chapitre séculier (communauté masculine) à partir de 1025
Effectifs
Chanoines et dignitaires 
- 1 chantre en 1218
Patrons 
Prébende du chantre
- Evêque d'Orléans : 1 prébende vers 1550
Le pouillé du XVIe siècle retient cette seule dignité
Prébende de simple chanoine
- Chapitre du lieu vers 1550
État actuel du site
- En élévation partielle
Documentation
Sources imprimées
-
A. Longnon, Pouillés de la province de Sens, Paris, 1904 (Recueil des historiens de la France. Pouillés, 4), p. 337
Bibliographie
-
M. Parisse dir., Atlas de la France de l'an mil, Paris, 1994, p. 42
Les informations en italique sont incertaines
Auteur(s) de cette notice: Jean-Vincent Jourd'heuil, le 27/7/2022
Pour citer cette fiche:
Jean-Vincent Jourd'heuil, « Fiche de la collégiale Saint-Georges de Pithiviers », Collégiales - Base des collégiales séculières de France (816-1563) [en ligne </?i=fiche&j=661>], version du 27/7/2022, consultée le
Une bulle d'Honorius III (1218) mentionne que le chantre de Pithiviers (cantore ipsius ecclesiae) et les chanoines du lieu ont été battus jusqu'au sang par un chevalier (Recueil des historiens des Gaules et de la France, t. 19, p. 653)