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Saint-Amâtre

Chapitre séculier - Fiche valide

Informations générales

L'existence de cette église est mentionnée indirectement dans un diplôme de Louis le Pieux qui, en 834, évoque des biens se trouvant in potestate sanctorum Amatorum et Ferreoli. Elle est attestée dans les actes du concile de Chalon en 887 comme une abbatiola hors les murs de la cité. Lors de son union à l'abbaye bénédictine Saint-Bénigne de Dijon, en 1024, elle appartenait à l'ordre canonial et se trouvait dans la dépendance du clergé de la cathédrale, qui y enterrait ses morts, sans que l'on puisse savoir s'il s'agissait d'une communauté autonome, d'une église où des chanoines de la cahédrale venaient assurer certains offices, ou même si elle appartenait simplement, en bénéfice, à l'un des archidiacres. Les principaux dignitaires de la cathédrale donnent leur approbation à l'union à Saint-Bénigne. L'abbatiola de Saint-Ferjeux, toute proche, lui était étroitement liée

Frise chronologique

Réseaux

Localisation

Localisation administrative actuelle

  • Langres (Haute-Marne, France)

Géographie religieuse médiévale

  • Diocèse de Langres (province ecclésiastique de Lyon)

Chronologie Les évènements concernant la chronologie sont en bleu dans la frise

  • Régularisation en 1024 par Humbert, archidiacre de Langres

Transformations de l'établissement

Transformation de l'institution Les informations concernant les transformations sont en vert sombre dans la frise

État antérieur

  • Communauté de clercs (communauté masculine) en 887

    Une abbatiola est mentionnée pour Saint-Amâtre dans un acte de 887

État du chapitre

  • Chapitre séculier (communauté masculine) jusque 1024

État postérieur

  • Prieuré (dépendance) (communauté masculine) à partir de 1024

    La communauté a été régularisée par celui qui en était alors l'abbé, l'archidiacre Humbert, avec l'accord de l'évêque Lambert. Ce prieuré dépend de l'abbaye bénédictine Saint-Bénigne de Dijon

Transformation du bâti Les informations concernant les transformations sont en vert dans la frise

Occupation postérieure

  • Prieuré à partir de 1024

    Détruit

Relations Les évènements concernant la chronologie sont en bleu sarcelle dans la frise

Saint-Amâtre est en relation avec :

Effectifs

Chanoines et dignitaires Les informations concernant les chanoines et dignitaires sont en rouge sombre dans la frise

  • 1 abbé en 1024

État actuel du site

  • En élévation totale

    L'ancien prieuré a été transformé en hôtel, l'Hôtel du Cheval Blanc, http://www.hotel-langres.com

Documentation

Sources manuscrites

  • Archives départementales de la Haute-Marne, G 2 n° 6

Sources imprimées

  • éd. L. d'Achery, Chronica Sancti Benigni Divionensis (Veterum aliquot scriptorum spicilegium, 1), Paris, 1665, p. 456

  • éd. G. Chevrier et M. Chaume, Chartes et documents de Saint-Bénigne de Dijon, prieurés et dépendances, II, 990-1124, n° 279, n° 411

  • J. D. Mansi, Sacrorum conciliorum nova et amplissima collectio, t. 18 A, Venise, 1783, col. 51

  • A. Roserot, "Diplômes carolingiens originaux des Archives de la Haute-Marne", Bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne, t. 47, 1893, p. 509-511 n° 2.

Bibliographie

  • Gallia christiana, t. IV, col. 653-654

  • J. Laurent et F. Claudon, Abbayes et prieurés de l'ancienne France, Ligugé-Paris, 1941 (Archives de la France monastique, 45), t. XII, p. 415-416

  • dir. N. Gauthier et J. C. Picard, Province ecclésiastique de Lyon (Topographie chrétienne des cités de la Gaule des origines au milieu du VIIIe siècle, 4), Paris, 1986, p. 54

Les informations en italique sont incertaines

Auteur(s) de cette notice: Vincent Tabbagh, le 28/4/2020
Pour citer cette fiche:
Vincent Tabbagh, « Fiche de la collégiale Saint-Amâtre de Langres », Collégiales - Base des collégiales séculières de France (816-1563) [en ligne </?i=fiche&j=320>], version du 28/4/2020, consultée le

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